Le trekking
pour les nuls

Petites choses
indispensables

1) C'est une évidence:

avoir la pêche

Etre en forme, en bonne santé semble le principal, assurément, pour monter et descendre les sentiers népalais, souvent raides. Un petit pépin peut être aggravé et sa résolution compliquée par la haute montagne. Alors, pour se mettre à l'abri, souscrivez à une assistance de voyage qui, le cas échéant, viendra vous chercher, aussi haut que vous soyez. L'hélico est le seul moyen de transport dans l'Himalaya.

2) S'équiper correctement

Notamment contre le froid, plus ou moins mordant selon l'altitude et les conditions météo. Les bonnes saisons pour le trekking (octobre-novembre et mars-avril) ne sont pas toujours exemptes de nuages ni de neige. Mais au final, on a besoin de très peu de choses: des sous-vêtements chauds (haut longues manches et legging, en merinos par ex.), un polaire, une doudoune et un coupe-vent font partie de l'indispensable. Et au cas où ils sont oubliés, Katmandou regorge de magasins où s'équiper. En contrefaçons le plus souvent, mais elles font le job aussi.

3) Alléger le sac à dos

Et cela, même si c'est un porteur qui va s'en charger. Minimiser ses vêtements au strict nécessaire, jusqu'à la limite de 8 ou 9 kilos. La gourde remplie et quelques petites provisions l'alourdiront déjà. Et si le sac de couchage est un peu light, la couverture fournie dans les lodges le complètera. Finalement, c'est la lessive quotidienne que fait le randonneur en arrivant à l'étape qui le différencie le plus souvent de l'expédition avec porteurs et gros sacs, remplis de linge de rechange...

4) Potasser son guide et choisir son trek

Avant de partir, bien bouquiner et ranger un max d'infos dans sa tête. Et dans son téléphone, où garder en mémoire quelques pages indispensables. Télécharger la carte du Népal sur Maps.me car les cartes papier qu'on trouve facilement à Katmandou ne sont pas très à jour ni très précises depuis le séisme et les reconstructions.

Choisir un trekking rien qu'en fonction du nombre de jours de marche devient de jour en jour plus relatif... Le tracé de nombreuses pistes carrossables peut en modifier théoriquement la longueur. Lonely Planet propose - en anglais seulement - un guide consacré uniquement aux randonnées népalaises, dans les pages duquel on peut se faire une idée précise des étapes et des difficultés. Le Népal exige de plus en plus souvent de partir avec un guide et d'être au moins à deux. Pas dans le Langtang, où la randonnée en liberté est plus que simple.

5) C'est dur...

Découragé par le poids du sac à dos dès le premier soir? Demandez à votre logeur, il trouvera dans le village ou les environs la solution pour le lendemain matin. Le Népalais aime sincèrement rendre service. Et le portage procure un job d'appoint à nombre de villageois/geoises.
Emportez assez de roupies en montagne. Les billets sont volumineux, les chiffres avec beaucoup de zero mais au final, en trekking, on mange-boit-dort pour moins de 20 euros par jour et par personne.

6) Un dernier pour la route

Si l'on peut aisément faire certains trekkings sans guide ni porteur, ne partez jamais seul-e-. Cheminer seul est plus que déconseillé. Le permis de trekking (TIMS) renseigne l'administration népalaise sur la région dans laquelle vous marchez, mais ne comptez pas sur elle pour venir vous sauver! Pour rechercher quelqu'un en montagne, même à 1500m, il n'y a que l'hélico, qui ne décolle que lorsqu'il est crédité. Donc, retour au point 1): souscrivez à une bonne assistance. Et partez le coeur léger.

Et bon trekking!