Prendre de
la hauteur cet été

On a testé pour vous : la montagne en été.
Du soleil, et du grand air.
C’est, notamment, ce que propose le Club Med
qui rouvre les Arcs Panorama, dans les Alpes françaises.
Un espace-temps fait de légèreté. En sécurité.

Cet article, qui résulte d’un voyage de presse organisé par Club Med Les Arcs Panorama, s'inscrit dans notre rubrique de conseils touristiques.

D’abord, il faudra prendre la toute petite route en lacet – qui n’est pas à sens unique –, passer la gare du funiculaire qui part de Bourg-Saint-Maurice, longer le Mont Blanc à main gauche, (c’est son côté italien qu’il vous dévoilera à ce moment-là), pour enfin arriver au village des Arcs. Au coeur des Alpes qui grimpent et se hérissent de pics. Les amateurs de l’architecte et designer française Charlotte Perriand se préparent alors à voir, en vrai, la proposition architecturale qu’elle fit à la station en 1966, dans un contexte de toujours plus grande démocratisation des vacances familiales. Voilà que l’on passe le long des architectures en biseau pensées par Perriand pour les familles modernes en villégiature…

L'architecture signée Charlotte Perriand aux Arcs 1600. Crédit : DR.

L'architecture signée Charlotte Perriand aux Arcs 1600. Crédit : DR.

Et ce n’est que très logiquement que le Club Med a voulu installer l’un de ses villages en ces lieux, clin d’œil aux vacances pour tous dans un lieu qui marque les esprits ­ – deux éléments de la philosophie du Club à ses origines.

Encore une poignée de mètres à monter, au-delà des Arcs 1600, et c’est le Panorama qui se laisse découvrir. Le village est comme à cheval sur la haute montagne. D’où que l’on regarde, appuyé à la rambarde de la terrasse des Pierres Blanches, ou depuis le restaurant des Gourmets, au 11e étage, la montagne est un papier peint en relief, une chambre avec vue continuelle qui donne la sensation d’être posé à flanc de montagne, en compagnonnage avec les sommets.

C’est exactement ce que recherche le Club : donner un sentiment d’exclusivité à ses fidèles GM (entendez Gentils Membres, dans la langue Club Med), mâtinée d’une sensation de liberté qu’on attend des vacances.

La vue sur les Alpes et les hauteurs du Belvédère, en arrière plan. Crédit : Club Med

La vue sur les Alpes et les hauteurs du Belvédère, en arrière plan. Crédit : Club Med

Sur place, l’esprit est au lâcher-prise dans un contexte rassurant. Le Club, qui a rouvert tout récemment dans un cadre sécurisé (des consignes sanitaires présentes mais pas envahissantes) peut accueillir 70 % de sa jauge habituelle cet été 2020, pour laisser bien assez de place aux GM, et ne pas devoir toujours penser à la question de la distanciation sociale. Quant aux activités, elles mettent en place les conditions idéales pour avoir le sentiment de sérénité qu’on espère des vacances, après une année à l’odeur de renfermé. D’ailleurs, au moment où nous y étions, 95 % des GM filaient dans le paysage à la découverte de la nature, après le petit-déjeuner.

Le “tout inclus”, qui demeure la signature historique du Club Med, a cependant observé une augmentation de gamme – depuis l’arrivée d’Henri Giscard d’Estaing à la barre. Si bien qu’on ne se pose pas de question sur le contenu de ses vacances, si ce n’est, peut-être : comment parvenir à goûter à tout ce qui nous permet de prendre un bol d’air frais ?

On a testé pour vous : le parapente


On doit le confesser, juste avant d’arriver au point de lancement du parapente, on avait appelé nos proches pour leur dire qu’on les aimait fort.

Le moniteur de parapente indique l'endroit d'où l'on va s'envoler. On reste perplexe... Crédit : Monsieur Florient

Le moniteur de parapente indique l'endroit d'où l'on va s'envoler. On reste perplexe... Crédit : Monsieur Florient

Bref, on était fort peu rassurée. Mais force est d’avouer que nous nous étions trompée. Le parapente d’abord, ne demande pas de technique particulière. Tout juste faut-il écouter posément son moniteur, ici Monsieur Florient, qui a le talent pour détendre les plus angoissé(e)s. Attachée à lui, c’est l’amateure qui mène la danse.

On est prêt à partir, on attend le propice vent de face. On a un peu peur, faut-il le préciser. Crédit : Monsieur Florient

On est prêt à partir, on attend le propice vent de face. On a un peu peur, faut-il le préciser. Crédit : Monsieur Florient

Et donc, on court sur la pente, à flanc de montagne, en direction au village de Landry, tout en bas, pour prendre de l’élan et remplir la voile du parapente. La voile se soulève, gonfle de-ci de-là, et déjà vous tire par le baudrier pour vous dire qu’elle est prête à s’envoler. Encore trois pas à bonne foulée, et, au quatrième, vous ne touchez plus terre, déjà. Et voilà que vous survolez la vallée de Peysey-Valandry. Les maisonnettes dessinent à cette hauteur, un mignon village de Playmobil, et les piscines, des dominos posés sur la table à jouer vert velours de la vallée. La sensation est tout à fait inédite, et absente de frousse : c’est comme si vous chevauchiez un oiseau. D’ailleurs, pour prendre de la hauteur, on suit le vol des hirondelles qui identifient avec instinct les courants d’air chaud qui permettent de grimper en cercle concentrique le long de la montagne qui mène aux Arcs.

Florient nous avoue qu’avec sa voile, il s’est même déjà posé sur le Mont Blanc. On n’ambitionne pas de rivaliser avec lui, et pour autant, on tournoie dans le ciel, passant d’un ascenseur d’air chaud à un autre.

Au-dessus de la vallée de Peysey-Valandry, on croit qu'on a l'air d'un oiseau. On croit. Crédit : Monsieur Florient.

Au-dessus de la vallée de Peysey-Valandry, on croit qu'on a l'air d'un oiseau. On croit. Crédit : Monsieur Florient.

On vole à bonne vitesse, comme nous le raconte le paysage qui défile à vive allure sous nos pieds ; on double les meules de foin, on dribble les moineaux, et puis on atterrit aux Ilettes, assistés par le vent amical de la vallée. En se disant qu’on est un peu plus en vie – ce qu’on n’avait pas prévu du tout.

À essayer sans criser.

On a testé pour vous le yoga, avec Heberson Oliveira


Herberson Oliveira a 42 ans, et cela fait 20 au moins qu’il pratique le yoga. À Paris, mais aussi sur France 5, et au sein des grandes sociétés qui ont instauré la notion du bien-être au travail. Le Club Med a toujours eu une tradition sportive, associée au fait de prendre soin de soi. Et c’est tout naturellement qu’Heberson est devenu le partenaire du club.

Herberson, dans le décor hivernal du Club des Arcs. Credit : Club Med

Herberson, dans le décor hivernal du Club des Arcs. Credit : Club Med

La “Yoga School by Heberson”, c’est notamment aux Arcs. Alors, nous aussi, on est allée, dès potron-minet, face à la montagne, suivre la leçon d’initiation du Vibhava Yoga – la méthode développée par Heberson lui-même.
Qu’est-ce donc que cette école-là ?

Le jeune maître yogi a inventé une méthodologie de yoga, évolutive et non excluante : on s’explique ! Vous n’êtes pas souple, ce n’est pas grave. Vous vous mélangez les pinceaux avec vos membres postérieurs et inférieurs, car vous êtes du genre à trop penser ? Pas de problème ! Le Vibhava ne vous punit pas, car il existe toujours une option, pour ne pas souffrir en s’exerçant à la pratique dont le but final est, tout de même, rappelons-le, le lâcher-prise, et le repos de l’esprit – et pas seulement la photo sur votre compte Instagram.

Homme au succès fou, mais qui a su garder l’humilité qui fait l’aura du maître yoga, Heberson nous plaît par son franc-parler et sa disponibilité mentale auprès de chacun. Très conscient aussi de la mode qui entoure sa discipline, on le perçoit personnellement engagé dans une démarche de vulgarisation souriante et intelligente du yoga.

“Quand je parle de yoga avec les gens, ils me disent que c’est difficile. Ils n’ont pas tort. On vit dans une société dure, où la souffrance fait partie de la vie. En suivant le Vibhava Yoga, je propose à chacun d’avancer avec le sourire, en respectant sa zone de confort. Le yoga, qui fonctionne comme une méthodologie nous aidera à voir les choses autrement. C’est le protocole – les postures –, qui nous amène à faire cette transformation, dont le but est la méditation”.
Heberson Oliveira

La posture Virabhadrasana II, la posture du guerrier légendaire.

La posture Virabhadrasana II, la posture du guerrier légendaire.

Tout un programme, donc, qui apparaît abordable, car, on n’est pas obligé d’arriver à la “destination méditation” en deux temps et trois mouvements.
Le yoga, c’est une histoire de vie, et on a n’a pas besoin d’avoir tout compris pour suivre son premier cours”.